Rencontre amicale? [libre]

Aujourd'hui, j'avais tout pour être heureux. Il pleuvait, je venais de me ramasser un Troll en potion -pas que ça changeait de d'habitude mais bon...-, je m'étais levé trop tôt aujourd'hui parce que le chat d'un de mes compagnons de chambre n'arrêtait pas de miauler pour sortir, j'avais crié sur un ami sans aucune raison, juste parce que j'étais de mauvaise humeur à cause des choses que je vous ai dit précédemment, donc j'étais pas en très bons thermes avec lui -mais juste pour aujourd'hui, heureusement, j'irai m'excuser quand je me serai calmé-, j'étais malade et pour finir, la pleine lune était ce soir, me rendant particulièrement agressif -Ô joie !-.

J'avais donc décidé de me trouver un petit coin tranquile où je pourrai me calmer sans être déranger. J'ai longtemps cherché, je suis tout d'abord allé à la tours d'astronomie mais un couple de tourtereaux ne semblait pas vouloir de moi. Je suis passé par les serres, là aussi on reconnaissait la saison des amoures, alors je suis parti. Que restait-il après ? Le parc ? Il pleuvait. Une salle de classe vide ? Mouais, mais trop oussiéreux -et oui je suis capricieux- et en plus on pouvait facilement me trouver. Une salle de classe qui n'est pas abandonnée ? On est samedi, pourquoi pas. Hum... Non, je n'avais pas très envie de me retrouver face à un prof'.
Alors que je regarais tranquillement par la fenêtre, broyant du noir, je pu voir le saule cogneur qui lui essayer de broyer des oiseaux intempestifs. Il n'avait pas l'air de meilleure humeur que moi, mais je peux le comprendre, cet arbre est horrible et personne ne l'aime. Aussi, quelle idée de vouloir cogner toute personne s'approchant un peu trop près ?

...Attendez, le saul cogneur ? Mais bien sûr ! Je décidis les escaliers mouvent faisant la célébrité de Poudlard et arrivait finalement dans le parc de l'école, non loin du saul cogneur. Je sortis ma baguette et la pointé vers l'arbre qui venait de me repérer. J'esquivai habilement une de ses branche par habitude et lançai un sort sur un des noeds du phénomène, l'immobilisant net. Je m'en approchait sans crainte et me baissait pour pouvoir passer dans le passage dévoilé.

Certes c'était un peu ironique pour moi de venir ici alors que c'était le théâtre de mes souffrances, mais au moins j'étais sûr d'avoir la paix. Grimaçant devant les toiles d'araignée que je me prenais en pleine figure -Elles n'en avaient pas marre de venir loger ici ?- je continuais néanmoins ma traversée jusqu'à voir le bout du tunel. Je soulevai la trappe révélant l'intérieur de la cabane hurlante et me hissai en haut. Je frottai négligemment mes vêtements tâchés de poussière et avançai jusqu'à la pièce où je me rendais habituelment pour mes...transformations. En appercevant les dégâts, je grimaçai légèrement. Pas une chaise ou une table n'était encore intact. Déjà qu'elles n'étaient pas très bien entretenues avant mon arrivée, là c'était pire. On aurait dit qu'un troupe d'hippogriffe était vené enterré la vie de garçon de l'un d'eux.

Je m'assis sur ce qui fut une commande en bois sombre vernis et observe mon reflet dans un reste de miroire. Les cernes qui avaient commençait à disparaître de ma dernière nuit allaient réaparaître, me donnant l'air d'un zombie.
Je poussai un soupire à fendre l'âme en me raisonant. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Je portai alors mon regard sur un lustre qui était, lui, restait dans un assez bon état si l'on faisait fit du manque d'entretient qu'il avait subi

Alors que j'étais perdu dans des vlots de pensées plus inutiles les uns que les autres, je sentis comme une présence non loin. Je fronçai les sourcils, me demandant ce que ça pouvait bien être. Un animal peut être ? Je me concentrai pour savoir où est ce que ça se trouvait et me dirigeai suspicieusement vers l'extérieur.
Arrivé à destination, j'apperçus une forme couchée. Un adulte ? Et un homme d'après sa carrure. Alors que je réfléchissai à ce que j'allai faire, j'éternuai fortement. Ah oui... Je suis malade. Vous aviez oublié hein ? Et ben moi aussi. On se coirerait dans un mauvais film d'horreur ou le héros de l'histoire se ferait par le grand méchant monstre et s'en sortirai de justesse. D'ailleurs le méchant monstre de mon histoire venait de sortir sa baguette. Ca allait mal pour moi. Bon, plusieurs solutions s'offraient à moi. Je pouvais fuir, mais l'homme pouvait alors me poursuivre, mais je pouvais quand même lui échaper ! Mouais mais c'était pas mon genre de fuir. Sinon je pouvais aller le voir, mains en l'air, et dire que je ne lui voulais rien. Ah mais oui mais non, si lui me veut quelque chose, je ne pourrais rien faire. Alors il ne restait qu'une seule soution, celle que j'allai appliquer.

Baguette en main et pointée vers l'intrus, je me dirigeai lentement vers lui.

" Qui êtes-vous ? "

Et oui je suis quand même polis, je vouvois. Il a l'air plus âgé que moi après tout. Enfin polis... Autant que l'on puisse l'être avec une baguette en main. D'ailleurs ma baguette à moi ne me serait pas d'un grand secours. Certes j'étais en septième année, mais lui il avait déjà ses ASPIC, il était peut être très fort en magie alors que moi j'étais la pire calamité que l'on puisse imaginer et il devait avoir de l'expérieuce en matière de sortilèges pour peu qui soit auror. Ah mais si il est auror, il ne me fera rien n'est ce pas ? Oulà je déraille moi, il vaut mieux observer les réactions de l'autre plutôt que trembler comme une mauviette.

Je me détendis un peu en le voyant ranger sa baguette bien que la réponse pour son nom met mis un peu plus sur les nerfs. J'avais l'impression qu'il se fichait complètement de ma poire. En même temps ce type paraissait assez snobe -enfin d'après moi- et moi je ne devais pas faire fier allure. Mais était-ce ma faute si je n''étais pas courageux pour deux noises ? On m'a dit que j'aurais eu ma place chez les Serpentards si j'avais eu plus d'ambition et l'esprit un peu plus tordus, quoique parfois je pouvais imaginer pas mal de choses d'une complexité effrayante en vue de mes aptitudes habituelles. Mais passons, nous ne sommes pas là pour débattre de l'état de mes neurones...

" Tim Worrel. Enfin c'est mon nom. "

Voilà, maintenant j'avais l'air d'un parfait imbécile. On croirait voir un mec à son premier rendez-vous. Pf, pathétique. En plus avec son invitation à m'approcher on se croirait vraiment à un rencard. Je me mis à l'observer, pour me faire une idée du type de personne qu'il pouvait être. Après tout il cachait peut être son jeu en se forgeant un masque.
Mouais, en fait je ne pense pas. Il était plutôt agréable à regarder, cheveux courts en dégradés à l'air soyeux donnant envie d'y passer les mains. Des yeux que l'on ne rencontrait que rarement du fait de leur intensité. Une attitude noble, il n'avait pas l'air d'être du genre à baisser le regard. Il avait aussi l'air réfléchit et non pas du genre à foncer tête baisser. Après tout je pense qu'il aurait gardé sa baguette sinon. Ou bien c'était qu'il était d'une prétention sans limite et ne me voyait que comme un misérable insecte... Surement un peu des deux en fait.

Il devait faire tourner des têtes, mais il n'était pas mon genre à moi. Non moi mon genre était plutôt cheveux longs, et pas de service trois pièces. Et bien quoi ? On ne se refait pas après tout.

Mais malgré l'impression qu'il me laissait, je me rapprochai quand même de lui, sans pour autant m'assoire pour l'instant bien que je rangeai ma baguette. Après tout, on ne s'est échangé que quelques paroles.
Ah tiens ! Il continuait de parler. Je ne compris pas vraiment pourquoi il disait que je n'étais pas obligé de répondre et j'haussai un sourcile interrogatif. C'est vrai, ce n'est pas en apprenant cela qu'il pourrait ruiner ma vie en utilisant cette information contre moi. Mais arrêtons de ce faire des films et répondons plutôt.

" Il n'y a pas de mal. Oui je suis à Poudlard, en septième année. Mais vous, vous n'y êtes plus. "

Ce n'était pas tellement une question. S'il était à Poudlard il aurait été en septième année vu sa taille, et encore ce serait bizarre, et donc je l'aurai connu, or ce n'était pas le cas.

Je cherchai quoi dire pour ne pas laisser le silence s'instaler. Finalement, je ne voulais pas tellement être seul, comme il y a quelques minutes. Et oui, je suis contradictoire. Bien qu'il me semble bizarre, j'avais envie de faire connaissance avec lui, Andrew si je me souviens bien.

" Vous étiez en quelle maison ? "

...Ben quoi ? C'était une question comme une autre. Et il avait du faire ses études ici, son nom de famille sonnait bien anglais. Enfin au pire si je me trompe, il me corrigera.

Bon je ne vais pas vous mentir, la première chose que j'ai voulu dire était " Qu'est ce que vous faites là ? ". Je dois avouer que ça me dérange un peu de le voir rôder par ici, spécialement aujourd'hui. Bien qu'il ne risque rien tant qu'il n'entre pas dans la cabane, et à moins qu'il n'entre par le tunelle du saul cogneur, il ne peut pas venir me rendre une visite de courtoisie. Et puis il y a une autre barrière de protection autours de la pièce où je vais tout le temps.

...J'espère d'ailleurs qu'il ne me demandera pas comme je suis allé dans la cabane, on n'est pas sensé connaître le tunelle après tout... Ah mais si, je sais. Je dirai simplement que des amis ont découvert que l'arbre aux poigts d'acier avait un espèce de tunelle au niveau de ses racines et que l'on a décidé d'aller voir. Voilà voilà. Je suis trop fort n'empêche ! Hum, garde ton calme Tim.

Le 'mais' ne m'échapa pas, mais il me posa une nouvelle question ce qui m'empêcha de demander de plus amples informations. Et bien quoi, j'avais le droit d'être curieux non ? " Curiosity killed the cat "... Ca tombait bien, je suis un loup ! Je disais donc que, tant que ma curiosité ne serait pas satisfaite, ce ne serait que partie remise. J'allais l'avoir ma réponse, comme une chien qui ne lâche pas son os. Bon, assez avec les comparaisons stupides, repassons plutôt au moment présent. Que se dirait mon interlocuteur en voyant que je révassais sans lui adresser de réponse ? Il me risquait prendre pour un shizophrène. Quoique ça aurait pu être marrant de parler avec soit même quelques fois... Bon, cette fois je lui répondis vraiment avant de délirer sur un autre sujet.

" C'est ma loyauté qui l'a emporté sur le reste, je suis à Poufsouffle. "

Bon, et bien en voilà un discours très intéressant. Et à présent on se tournait les pouces et on regardait les nuages ou on vantait les mérite de nos maisons ? A choisir, je pense que je préfèrai me tourner les pouces. Mais outre la première et deuxième réponse, il y avait une troisième solution qui s'offrait à moi, la question qui me brûlait les lèvres depuis tout à l'heure. Si, je vous en avais déjà parlé, qu'est ce qu'il faisait là ?

Et bien quoi ? Après tout j'avais le droit d'avoir une réponse à au moins une de mes question étant donné que je ne savais toujours pas ce qui aurait du suivre le " mais... " énoncé un peu plus tôt. C'est donc avec une curiosité non feinte que je lui demandai, attendant avidemment la réponse.

" Et qu'est ce qui vous amène aux abords de ce si magnifique château comme vous l'avez si bien dit ? "

Je me rendis compte en cet instant que je parlais avec lui un tout petit peu plus librement que quand je l'avais surpris, baguette en main et, surtout, pointée vers moi. Enfin, bien que je dise cela, je me rendais bien compte qu'il n'aurait qu'à amorcer un geste un peu trop brusque vers sa poche pour que je me carapate la queue entre les jambes.
Mais pour l'instant, il ne semblait pas avoir envie de m'avada kedavriser, alors je décidai de m'assoir à ses côté, sans pour autant me coller à lui. On était pas de super amis non plus, il ne fallait pas exagérer. On ne se trouvait pas dans un roman à l'eau de rose où le monde il est beau, les oiseaux sont roses, les fleurs bleus, et le ciel jaune. Brr, ça me fait frissoner rien que d'y penser.

Mais sortons nous de pensées si désagréables. J'étais là, trépginant d'impatience devant sa réponse sans pour autant me montrer trop exité. un minimum de dignité tout de même !
D'un geste élégant, j'éloignait quelques mèches de cheveux qui me tombaient devant les yeux, m'empêchant d'observer complètement mon homologue.

[ HS : Mais c'est très bien t'inquiète xD Et puis c'est normal que ce soit de plus en plus court, regarde moi ^^ ]

Pauvre de moi, il fallait que je tombe sur quelqu'un se prenant pour un vampire... C'était bien ma veine ! Si seulement il en était vraiment un, ou moins il aurait pu s'en sortire plus facilement. Mais il ne peut pas rentre, me résonai-je une nouvelle fois. Ca devenait une habitude. Mais il y avait un bon point, il m'avait dit que j'étais réfélchis ! Bon je me dégonfle les chevilles et je me concentre sur la conversation.

Moi fatigué ? Pas tellement, enfin pas plus que d'habitude. Pourquoi il me dit ça ? ... Ah oui ! Les cernes. je les avais oubliées, qu'elle bête veracrasse je peux faire des fois. J'haussai les épaules, écartant ainsi ses paroles d'un simple geste.

" J'ai l'habitude. Je suis insomniaque. Et puis cette semaine s'est relativement bien passé, vous ne m'avez pas vu lorsque je ne dors vraiment pas. "

Je ris jaune, il m'aurait vu le lendemain, il aurait compris.

" Malheureusement ça ne dure jamais. "

Je poussai un soupir fataliste, digne des plus grandes pièces de théâtre, une main sur le front. Merlin, j'adore en faire des tonnes. Si je ne le faisais pas, j'avais l'impression d'être froid et, digne de ma maison, je ne voulais pas ressembler à un Serpentard avec un masque en permanance. Un frisson me parcouru l'échéine à cette pensée. Brr, je n'aimerai pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Pourtant j'adore le théâtre !... Blague à part, où en étais-je ?

" Mais je pense que je vais rester encore un peu, vous n'avez pas l'air de vouloir m'Avada Kedavriser sur le champs et on ne s'appercevra de ma... disparition que dans plus ou moins une heure. "

Oui mais vous vous allez partir, n'est ce pas ? Non ? Vous êtes sûr ? Non parce que vous voyez, je ne sais pas comment vous le dire mais il va y avoir un loup garou complètement furieux dans quelques instants qui sera prêt à vous sauter dessus pour vous dévorer si vous vous approchez de trop prêt.

...Bon peut être que j'allais éviter de le lui dire comme ça, il risquait soit de me faire virer de Poudlard, soit de me rire au nez en croyant que je blague. Personnellement, je pense que je préfèrerai qu'il en rit.

" Et qu'est ce que vous faites ici ? ...Ah non ça je l'ai déjà demandé. "

Je me raclai la gorge, un peu gêné. Et bien quoi ? Oui j'ai la mémoire d'un poisson rouge mais je l'admete, voilà.

" Ah et vous faites quel métier finalement ? "

Oui parce qu'il ne m'a pas dit où est-ce qu'il travailler finalement. Avec un peu de chance, je pourrai essayer de lui trouver une excuse pour partir... Mouais en fait non, me connaissant, je ne serai pas capable d'expoiler la moindre piste s'offrant à moi, même si elle fait la taille d'un dragon.