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A cause de divers évènement, tous ceux qui se trouvaient à Poudlard ont été projetés à plus de 1000 ans en arrière, peu de temps après la fondation de Poudlard...
 
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 Baignade sous le Couchant... [Libre]

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MessageSujet: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptyVen 15 Juil - 22:54

    La journée avait été absolument magnifique, sur le territoire mystique et ancien, emplis de secrets et de mystères, où régnait l'immense forteresse de Poudlard, la plus grande et connue de toutes les écoles de sorciers du monde, et le soleil commençait lentement à décliner, après avoir terminée sa longue course céleste quotidienne à travers les cieux d'azur où il régnait en compagnie des oiseau, disparaissant petit à petit derrière la forêt sombre couvrant la partie Ouest qui masquaient la ligne d'horizon, la lumière de ses rayons dorés et chauds baissant au fur et à mesure qu'il colorait les quelques nuages blancs qui brisaient sa monotonie de toutes les couleurs les plus chaudes connus, de l'orange flamboyant jusqu'au rouge vermillon. Bientôt, alors que la grande boule de feu se serait totalement couchée dans son nid de l'infinie, elle laisserait leur place légitime à une multitude de magnifiques étoiles, réunies en constellations, qui observeraient les mortels depuis leur perchoirs sombres et sembleraient rires de simplicité, de leur taille ridicule comparé au reste de l'univers. Et le monde serait alors dominé par l'oeil géant d'une pleine-lune aussi ronde et brillante que le cratère d'un volcan. Déjà, les animaux, qu'ils soient ou non considérés comme des légende dans le monde des Moldus, et qui vivaient durant les temps de lumière, couraient chacun de leur coté, regagnant leur terrier, leur nid, leur caverne, ou tout simplement se cherchant un abri confortable et sûr pour passer la nuit, afin de replonger dans le monde de leurs songes, un monde qui n'appartenait qu'à eux-seul, et qui était le plus souvent merveilleux, un monde où absolument tout ce qu'ils désiraient pouvaient leur arriver, ou alors, au contraire, où il pouvait leur arriver les pires mésaventures à travers leurs cauchemars. Au même moment, bien qu'on ne puisse pas encore les observer, les autres petites bêtes qui elles, n'appréciaient pas les rayons chauds et aveuglants du soleil, et préférés ceux plus frais de sa soeur d'argent, commençait doucement à passer les portes de leur propre monde du sommeil, car ils savaient que bientôt, ils pourraient reprendre ce qu'ils appelaient leur propre "quotidien", un quotidien fait de rencontres, de combats, de chasses,... d'amour. Quand aux bipèdes, quelques élèves retardataires, qui quittaient leurs cours à l'extérieur, courraient vers la grande porte de leur école, pressaient de se remplir l'estomac, car en cuisine, les elfes de maison allaient bientôt commencer à envoyer le fruit de leur labeur dans la Grande Salle. Cependant, malgré l'heure qui commençait tout doucement, mais surement, à se faire tardive, toutes les créatures qui dormaient durant la période nocturne du monde fantastique des sorciers à travers lequel nous vivions n'étaient pas encore décidés à se laisser emporter par le marchant de sable, ils n'étaient pas encore décidé à regagner le lit et à demander à leur univers conçu par leurs rêves de leur ouvrir sa porte. Si on faisait un petit tour en direction des eaux claires et cristallines du lac qui se trouvait dans le parc de cette fameuse école, par exemple, il était possible de voir la preuve de ce que j'avançais...

    Rexia, la jeune et majestueuse dragonne de garde du château, et bien sûr la seule dans ce cas, aux écailles aussi rouges et resplendissantes que des rubis, faisait partie de ceux qui n'était pas du tout fatiguée, bien qu'elle soit une dragonne diurne, et pour tuer le temps, elle s'était d'ailleurs faite un petit plongeon dans le fameux lac, la longueur de la chaîne magique qui la retenait prisonnière en ce lieux le lui permettant. Ça faisait environ une bonne trentaine de minutes, sans doute plus, qu'elle s'était submergeait, et qu'elle sprintait entre les algues et les rochers que le contact du milieu aquatique et des courant avait au fil des années remodelé pour leurs donner des formes rigolote, mais auxquelles il valait mieux éviter de trop se frotter, car elles pouvaient êtres parfois tranchantes et assez dangereuse. Non, ne vous inquiétait pas, si vous songiez à ça : elle ne manquait absolument pas de souffle et ne risquait pas de se noyer. Il ne fallait pas oublier que les lézards géants cracheurs de flammes de sa race restaient malgré tout des reptiles, et de ce fait, ils étaient capables de retenir leur souffle assez longtemps, que ce soit à l'air libre comme en milieu marin. Ses écailles étaient doucement caressaient par les flots et son sang reptillien protestait légèrement sous le contact qu'il ne trouvait pas très agréable du liquide trop frais. Mais le feu qui ronflait à l'intérieur de son ventre rétablissait l'équilibre et lui permettait de profitait de cette douce baignade sans risquer l'hypothermie. Utilisant ses pattes pour se propulser et sa queue tel un gouvernail pour se diriger, à la façon de ses très lointain cousins, les crocodiliens, elle s'enfonçait de plus en plus dans les profondeurs obscures du lac et y évoluait sans rencontrer le moindre obstacle, la moindre résistance assez puissante pour repousser un dragon. De temps en temps, un petit poisson, noir, rouge, vert, bleu, ou même parfois de plusieurs couleurs différentes, avait l'imprudence de s'approcher d'elle d'un peu trop près, se demandant sans doute quel était ce drôle de monstre qui n'avait semblait-il rien à voir avec leur monde humide de silence et qui pourtant nageait sans difficulté sur leur territoire... la chasseuse pourpre en profitait à chaque fois pour se remplir petit à petit la pense, même si ce n'était pour elle que des amuses-bouches avant le festin qu'elle comptait se faire des restes de sa chasse de ce matin en retournant à son nid près de la forêt interdite, et l'animal marin n'avait jamais ni le temps d'avoir sa réponse, ni même le temps de comprendre qu'il était mort, alors qu'il disparaissait dans un sec et vif claquement de mâchoires. Du coin de l'oeil, la créature apercevait parfois un triton ou une sirène, qui, comme les poissons, venaient l'observer, venaient voir ce qu'elle était, mais eux ne commettaient jamais l'imprudence de s'approcher. Ce soir là, cependant, elle ne croisa pas le calamar géant... sans doute devait-il faire un somme dans un coin humide et éloigné dans les profondeurs du lac. Rexia ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en songeant que les poulpes étaient vraiment de gros paresseux. Trois petites bulles s'échappèrent de ses naseaux, refermés par une membrane de peau naturelle, qui était censée la protéger contre l'eau qui s'infiltrait à l'intérieur de ses voies respiratoires. Elle comprit rapidement que c'était le signe, avec le petit picotement qu'elle avait au ventre, que ça y était, elle commençait un peu à manquer d'air et qu'il était temps pour elle de remonter. Elle déplia alors ses deux longues et larges ailes, membraneuses comme celles d'une chauve-souris, et battit puissamment comme elle l'aurait faite si elle s'était retrouvée dans les airs, ou si il s'était s'agit d'ailerons, remontant en chandelle à la même vitesse qu'un Éclair de Feu poussé par le vent, quittant les fonds marins que peu de personne avaient déjà réussis à visiter.

    La façon de jaillir ainsi du lac de la dragonne n'était pas sans rappeler quelques anciennes légendes qui planaient au dessus de ce pays mythique, parlant de monstres aquatiques légendaires qui guette les voyageur égarés dans des lac tels que celui-ci, ne faisant dépasser des eaux que son longs coup écailleux et sa tête de reptile, tel un serpent géant. Lorsque cette infime partie d'elle-même se retrouva à l'air libre, alors que le reste son corps restait submergé et l'aidait à maintenir son visage hors de l'eau, semblant émerger d'une explosion de gerbes aquatiques, le premier reflex de la dragonne fut de faire survoler ses yeux, semblables à deux gros morceaux d'ambres posés là, d'un bout à l'autre de la rive qui l'entourait, à la recherche de celle qui était la plus proche. Elle ne tarda pas à la repéré, juste à sa droite. Avec une lenteur calculée, elle se mit à nager dans cette direction, créant autour d'elle de mini-vaguelettes qui semblaient fuir le passage de la puissante chasseresse écarlate pour partir s'écraser contre les rochers ou disparaître vers le centre sombre du lac. Les quelques derniers rayons du couché de soleil vinrent frapper ses écailles, lui chauffant la nuque agréablement et faisant naître autour d'elle une lumière sanguine et différents effets d'optiques. La lumière n'était pas vraiment très forte, mais pour tout dire, elle s'en fichait, parce que même s'il avait fait nuit noire, son regard aux pupilles verticales, tel celles des chats, était capable de percer les ténèbres, et elle serait capable d'y voir comme en plein jour alors que d'autres créatures moins évoluées n'y verraient pas plus loin que le bout de leur museau. Lorsqu'elle arriva enfin près du rebord juste en face de Poudlard, dont les fenêtres commençaient à s'illuminer d'une lumière de feu, elle sortie alors la partie supérieur de son corps, et s'installa sur le sol rocheux, les pattes-avants croisées, et celle de derrières ainsi que sa queue continuant à faire des aller-retour sous l'eau, gigotant librement au grès des courant. La chaîne dorée qui la retenait dans l'enceinte du parc, attachée autour de sa cheville arrière-droite, scintillait et semblait danser silencieusement sous les flots. La dragonne s'ébroua un grand coup, faisant voler de nombreuse gouttelettes autour d'elle et cliqueter son imposantes crinière de pointes qui hérissait sa nuque, avant de poser son menton sur ses pattes... puis finalement, Rexia resta ainsi, dans cette position, à observer l'horizon où un demi-cercle de feu jaune continuait petit à petit à baisser. Admirant le magnifique spectacle que lui offrait le couché du soleil, la dragonne pénétra rapidement dans un état de demi-sommeil... elle ne dormait pas vraiment, mais le regards perdu ainsi dans le vague, elle laissa son esprit vagabonder hors de son corps, et voyager à travers le pays de ses souvenirs, de ses rêves, de son imagination...


Dernière édition par Rexia le Dim 17 Juil - 13:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptySam 16 Juil - 7:27

Aujourd'hui, Karot avait à nouveau décidé de sortir de chez lui pour se diriger en Angleterre, c'était qu'il appréciait ce pays depuis le temps qu'il y vivait pendant l'année même si il rentrait pendant les vacances. Il est vrai que j'ai laissé beaucoup de mystère sur le jeune homme car lui-même ne voulait pas parler de ses nouvelles capacités à qui que ce soit, seul son père était au courant... Et oui, sa petite sœur et sa mère n'avait aucune idée des pouvoirs qu'il avait acquis en ces quelques années... Mais bon, vous les découvrirez au fur et à mesure que vous suivrez le jeune homme qu'était Karot, je peux déjà vous parler d'un de ses nouveaux pouvoirs qu'il était en train d'utiliser, il savait désormais voler grâce à des ailes de feu, maîtrisant parfaitement son élément feu il pouvait le matérialiser sous toutes ses formes. Une autre particularité, ses ailes de feu étaient aussi très ressemblantes aux ailes d'un dragon mais il y avait une raison à cela, que je vous expliciterai très bientôt.

Le soleil était en train de se coucher tandis que le jeune homme était à quelques mètres du sol dans les airs comme vous le savez, il avait l'impression de pouvoir toucher le ciel qui se teintait de sa plus magnifique couleur, celle que le soleil lui donnait lorsqu'il allait gentiment se coucher pour laisser place à sa sœur la lune. Le coucher de soleil et le lever de soleil étaient sûrement les plus belles manifestations naturelles que le jeune Karot avait vu de toute sa vie, car il n'y avait aucune intervention magique dans ces phénomènes mais... Ils étaient pourtant si beaux qu'on pouvait parfois rester bouche-bée devant eux, surtout lorsque c'était la première fois en fait. Le Gryffondor adorait ce spectacle et il pouvait désormais le décrire avec une exactitude parfaite mais cela ne servirait à rien car ce serait gâcher le plaisir à ceux qui ne l'avaient pas vu et cela n'aurait pas grand intérêt pour les personnes qui l'avaient déjà vu cependant... Se le décrire pour soi-même était si bien.

Il était presque à Poudlard dans lequel des élèves restaient pendant les vacances d'été car ils n'avaient vraiment pas de foyer ni de personnes chez qui aller... C'était triste de ne pas avoir de famille, même si Karot ne pouvait pas avoir ne serait-ce une infime idée de la sensation que cela pouvait faire étant donné qu'il avait encore ses deux parents et sa petite sœur... Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer à quel point il souffrirait dans une situation comme cela, il savait qu'il garderait malgré tout son sourire mais... Il ne serait peut-être pas... Il ne devait pas dire cela ! Il savait déjà ce qu'il ferait si il perdait quelqu'un qui lui était cher, il pleurerait un plus ou moins long moment mais après... Il vivrait pour lui et continuerait à sourire pour lui pour qu'il puisse plus facilement reposer véritablement en paix. Mais en fait, ce n'était pas vraiment la peine d'y penser n'est-ce pas ? Personne n'allait mourir pour le moment, enfin cela ne risquait pas d'arriver même si il y avait toujours des petits risques pour ce genre de choses.

Lorsqu'il arriva au niveau du lac et alors qu'il était toujours dans les airs, il vit une dragonne à laquelle il n'avait pas eu à faire car sa cinquième année, qui était bien entendu celle des BUSES avait été assez remplie. C'était une bonne occasion de faire connaissance avec cette dernière... Comment ça on ne pouvait pas faire connaissance avec les Dragons car ils n'étaient pas capables de parler ? D'une personne n'était sûr de l'inaptitude des membres de cette race à parler et de deux Karot pouvait de toute façon parler aux Dragons étant donné qu'il en contrôlait déjà deux. Peut-être que les gens de la race des Dragons connaissaient d'ailleurs ceux que le jeune Gryffondor contrôlait, il s'agissait de deux dieux-Dragons du nom de Ten et Ryuu. N'allez pas croire qu'ils étaient ses esclaves, ils étaient juste compagnons et ils s'aidaient les uns les autres car Karot s'était montré digne d'être appelé leur maître même si ils se considéraient plus comme des amis qu'autre chose désormais. Cela vous choque peut-être mais c'est bel et bien la vérité.

Alors qu'elle était dans une sorte de demi-sommeil après s'être baignée et avoir, d'après ce qu'il avait vu, visité les fonds marins, le jeune homme atterrit juste en face d'elle et l'observa quelques secondes... Elle était attaché par une chaîne magique en or à un arbre pour éviter qu'elle ne parte sûrement, mais avait-elle seulement le désir de partir ? Peut-être ne voulait-elle pas partir mais tout simplement voler librement, non ? Karot savait par exemple que ses deux Dragons avaient souvent besoin d'être dans les airs car ils se sentaient mieux ainsi, étant donné qu'un d'entre eux était scellé dans le corps du jeune homme et l'autre dans son unique bague, il ressentait bien entendu ce qu'ils ressentaient... Il se sentait donc aussi bien qu'un Dragon dans les airs, et le fait d'avoir des Dragons en soi était un grand avantage car il possédait certaines facultés de ces derniers... Mais, il avait vraiment eu du mal à les contrôler car les Dragons étaient une race très puissante et qui n'acceptait pas facilement un maître... Et il fallait encore qu'ils veuillent bien accepter d'avoir un maître d'ailleurs, mais comme dit précédemment, leur relation était différente d'une relation qu'aurait un maître et son dragon. Il regarda alors la Dragonne endormie avec un sourire et alors qu'il était encore à quelques mètres du sol, au niveau de la tête de celle-ci en somme, il se prépara à lui parler car il savait qu'elle comprendrait et qu'il comprendrait ce qu'elle disait.


"Bonjour, je suis Karot Dragon. Comment t'appelles-tu ? Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu d'autres Dragons."
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptyDim 17 Juil - 15:27

    Combien de temps la majestueuse femelle aux écailles de rubis put-elle passer ainsi, le regard perdu dans le vague océan de a galaxie, faite de lumières et de chaos, les étoiles se réfléchissant dans ses deux yeux ambrés ? Même la créature elle-même ne le savait pas, et pour être tout à fait honnête, elle s'en fichait comme de sa première mue... peut être que ce ne fut pas plus de dix petites minutes, mais peut être aussi que ça alla au delà d'une heure. Dans ce genre de situation, le temps avait beau avoir toujours le même impact sur votre enveloppe extérieur, l'âme de Rexia s'en trouvait délivrée, il avait sur elle autant d’influences que les courants qui l'entouraient, et qui étaient tout justes assez puissants pour faire cliqueter la crinière de piques qui lui dévorait la nuque. Et la femelle se sentait si bien qu'elle aurait pue rester ainsi durant des heures entière... sauf qu'elle fut ramenée à la réalité par une présence qui s’immisça tout près d'elle, par des mouvement au sol qui vinrent lui chatouiller les fines écailles qui formaient l'armure de son ventre, des tremblements qui naissaient de bruis de pas, qu'elle arrivait à ressentir malgré sa grande taille. La gardienne de Poublard cligna des yeux, poussa un petit grognement agacé, puis tourna le museau en direction des bruis de pas qui venaient de la déranger. Ils provenaient d'un humain, comme elle s'en était doutée qui n'était pas vraiment un petit, mais qui restait malgré-tout jeune. Le deux-pattes s'avançait vers elle...

    Rexia redressa la tête et le regarda de haut, tout en réfléchissant à ce qu'elle avait envie de faire avec lui. Normalement, il était interdit aux élèves de s'approcher de la dragonne, excepté en présence d'un professeur, lorsque celui-ci décidé qu'elle pouvait se montrer utile pour leur cour... si, si, ça arrivé, surtout pour le Soin aux Créatures Magiques et la Défense Contre les Forces du Mal. Bien-sûr, jamais aucun sortilège n'avait était jeté sur elle, sauf certains calmants, lors de son transfert sur ce territoire, mais, lorsqu'elle se montrait d'assez bonne humeur pour supporter la compagnie des bipèdes, les professeurs aimaient bien faire étudier à leurs élèves la morphologie du dragon... mais il y avait, évidemment, comme toujours, des petits malins, des rebelles qui aimaient bien passer outre le règlement, pour venir la regarder d'un peu plus près, lui chatouiller les écailles dans les parties les plus sensibles pendant qu'elle dormait, ou juste pour poser la main sur elle, et repartir en courant vers leurs amis, en se vantant de leur exploit. Temps qu'on ne venait pas l'embêter, Rexia n'était pas une bête volante cracheuse de feu particulièrement mauvaise... au contraire, elle était même plutôt calme, voir parfois paresseuse, mais elle gardait malgré-tout ses instincts féroces, et il pouvait lui arrivé d'avoir des sautes d'humeur. Ce soir-là, par exemple, elle ne se sentait vraiment pas d'humeur à laisser un des enfants humains venir la toucher. Elle ouvrit alors grand la gueule... nan, pas pour cracher un flot de feu, ni même pour mordre... elle voulait juste pousser un puissant rugissement, pour qu'il soit effrayé et qu'il la laisse tranquille...

    Mais elle fut bloqué dans sa lancé lorsque le bipède aux cheveux couleur de paille se mit à lui parler... elle referma ses mâchoires et l'observa, la tête penchée sur le côté, le scintillement de la curiosité emplissant ses yeux. Elle était absolument persuadée d'avoir entendu la voie de ce jeune humain la saluer, lui disant qu'il s'appelait Karot, lui demandant son nom à elle, et ajoutant à tout cela que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas vu d'autre dragon. Rexia savait que certains des plus vieux dragons, qui arpentaient le monde, toujours à la recherche de plus de savoir, avaient vécus si longtemps qu'ils étaient aujourd'hui capable de comprendre le langage des différentes espèce, dont celui des humains... mais la femelle était encore jeune, ce genre de savoir, elle ne l'avait pas, et pour tout dire, elle n'en voulait pas. Et pourtant, ce deux-pattes avait parlé en sa langue maternelle, mais elle avait parfaitement compris ce qu'il cherchait à lui dire, comme si il avait parlé à travers un des nombreux langages dragonniques connus. En fait, plutôt que dans l'air, elle avait eue l'impression d'entendre les mots directement dans sa tête, comme si ceux-ci se formaient dans son esprit, comme-si, plutôt d'entendre qu'il lui disait, elle "savait" ce qu'il lui disait. Poussé par une envie d'en savoir un peu plus, par une curiosité qui représentait une grande partie de la nature de l'animal mythologique, elle se décida finalement à se remettre debout, finissant de complètement sortir son fin, mais puissant corps de l'eau. Ses membres arrière était un peu engourdis, après avoir passés pas mal de temps dans le liquide froid du lac, mais elle n'y fit pas trop attention.

    Elle commença à tourner autour de cet humain, le regardant sous tous ses angles, comme un petit enfant curieux devant un nouvel insecte qu'il n'aurait encore jamais vu, en flairant l'air autour de lui, et en donnant de temps en temps un coup de langue dans le vide. La chaîne dorée se tortillait comme un serpent derrière elle, mais n'émettait étrangement aucun bruis... encore heureux, d'ailleurs, parce que déjà, la dragonne avait du mal à supporter sa présence, alors si en plus elle avait due supporter le cliquetis qui aurait du la suivre, elle aurait rapidement pétée les plombs. Oui, décidément, il y avait quelque-chose de différents, chez cet humain, quelque-chose... qui lui ressemblait à elle, une odeur qui venait lui chatouiller les naseaux, et même une imposante présence qui semblait émaner de son âme-même. Mais Rexia n'arrivait pas très bien à déterminer ce que c'était... c'était la première fois de sa vie qu'elle rencontrait un Sorcier Dragon. Alors, au final, elle s'immobilisa juste en face de lui, braquant son regard ambré droit vers ses yeux bleus, et lui parla à son tour... mais elle, ce fut bien sûr à travers le langage des dragons, un langage ma-fois bien différent de la langue des sons utilisé par les humains. Les dragons, eux, utilisaient des grognements et des hurlements, pour communiquer entre-eux, mais aussi des mouvements, des hochements de tête, des clignement d'yeux, et même leur propre odeur, qu'ils régulaient grâce à leur tôt de phéromones qu'ils lâchaient dans l'air, pouvait signifier quelque-chose... les deux-pattes avait un mot pour désigner chaque choses, et eux, ils avaient une chose pour désigner chaque mots...


    *" Je m'appelle Rexia "* Dit-elle, à travers cette étrange langage, n'étant même pas sûr si de deux-pattes à la voie si compréhensive comprendrait lui ce que elle, elle voulait lui dire *" C'est étrange, je n'ai jamais croisée de deux-pattes comme toi. Tu sens comme un dragon... "* Elle fouetta à nouveau l'air avec sa langue rouge et fourchue, couverte de piques en arrière, servants à dépecer ses proies, capturant ainsi les particules d'odeurs qui y flottaient et les emmenant directement jusqu'à son cerveau pour qu'il les analyse *" ... et pourtant tu possède une enveloppe humaine. Tu es quoi, exactement ? Une nouvelle espèce ? Un dragon camouflé ? "*
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptyVen 22 Juil - 20:47

Karot avait dérangé la Dragonne et il en était parfaitement conscient. On ne pouvait pas vraiment dire que c'était son but premier mais on ne pouvait pas non plus dire que c'était un acte qu'il regrettait ou quelque chose du genre. Il savait pourquoi il avait fait cela et ce n'était tout de même pas de sa faute si il était arrivé à un moment où celle-ci avait choisi de se reposer dans le lac tandis que la lune allait bientôt faire son apparition, si ? Quoi qu'il en soit, elle avait beau être dérangée par le jeune homme, d'après ses estimations elle ne serait pas déçue en voyant qui il était. Ou plutôt ce qu'il contenait mais elle était bien jeune et elle ne devait pas connaître Ten et Ryuu, Karot devrait sûrement lui apprendre qui ils étaient, à moins qu'elle ne connaisse les légendes de sa race, ce qui serait plus simple il fallait bien l'avouer. Quoi qu'il en soit, il verrait bien, pour le moment la seule chose qui était sûre était qu'il l'avait dérangée et qu'il n'y avait pas pire pour mettre quelqu'un de mauvaise humeur. S'excuser ne servirait pas à grand chose mais il le ferait après, lorsqu'elle lui aurait répondu.

Il semblait qu'elle avait dans l'idée de l'intimider pour le punir de l'avoir dérangée justement. Elle sembla très surprise lorsque Karot parla dans le dialecte qui était propre à sa race, sans même passer par l'humain pour tout vous dire. Il n'était pas comme tous ces dompteurs de Dragons qui devaient tenter de parler à ces créatures d'une façon particulière afin qu'ils comprennent en gros pour faire simple. En somme, c'était le langage dragonnique parlé par les humains et donc parlé très grossièrement pour ne pas dire déformé, mais bon ce n'était pas de leur faute... Ils n'étaient que des humains après tout, il ne pouvait pas savoir que c'était assez désagréable de devoir décrypter leur façon étrange de parler. Mais au fil des siècles, il semblait que les Dragons avaient prit l'habitude et que beaucoup d'entre eux savaient maintenant comprendre sans aucun problème le dialecte modifié par les humains. On pouvait même dire qu'ils n'étaient pas rares maintenant avec tous les événements avec les Dragons.

La curiosité avait gagné la Dragonne qui faisait face au jeune homme et cela n'étonna pas du tout ce dernier. Mais vous savez qu'il était plus dur de lire dans les pensées d'un Dragon, enfin pour les personnes normales qui étaient capables de lire dans les pensées. Karot lui-même devait passer par un procédé particulier si il voulait lire dans les pensées d'un Dragon, il devait en quelque sorte laisser le contrôle à Ten et Ryuu tout en gardant sa part humaine pour ne pas perdre ses capacités spéciales. Assez compliqué vous pensez ? Pas tant que ça en fait mais le jeune Gryffondor ne faisait jamais cela car il n'aimait pas lire dans les pensées des gens de toute façon. La question était comme ça réglée. La Dragonne était sortie de l'eau tandis que ses yeux scintillaient de la lueur de la curiosité, comme lorsqu'on allait apprendre à un enfant ce qu'il désirait connaître depuis des lustres. Mais elle était jeune donc elle était telle une enfant dans un certain sens même si elle était déjà imposante.

Oui, elle était vraiment curieuse et sûrement plus étonnée et sceptique qu'autre chose. Si bien qu'elle le renifla plus d'une fois, c'était la façon de se reconnaître entre eux chez les Dragons, Karot connaissait bien ce procédé car Ten et Ryuu lui avaient déjà expliqué mais c'était la première fois que ce dernier se déroulait devant ses yeux, c'était assez impressionnant car on avait vraiment l'impression d'être passé au scanner. Elle avait même réussit à voir une partie de son âme alors qu'il l'avait sécurisée grâce à sa grande puissance magique, mais bon ce n'était pas très étonnant étant donné qu'ils étaient plus ou moins de la même race. Etant lui-même à moitié dragon dans le sens où il en avait deux scellés en lui, il savait que peu de choses résistaient aux membres de sa race, lui y compris. Elle semblait presque avoir fini de faire ce qu'elle avait à faire et c'était tout ce que Karot attendait dans un certains sens. Avait-elle réussi à sentir Ten et Ryuu ? Il y avait de grandes chances que oui, et tant mieux.

Elle pensait qu'il était une nouvelle espèce alors qu'il avait en lui les Dragons les plus anciens de toute la race, ou presque. Il était vrai qu'il était assez étonnant de voir des Dragons avec une enveloppe humaine, Karot était d'ailleurs le seul spécimen de ce genre pour des raisons de pratiques... C'était quelque chose d'extrêmement difficile à faire, sceller un dragon dans un corps, alors imaginez à quel point en sceller deux était éprouvant. C'était parce que la famille Dragon avait depuis toujours un rapport avec les Dragons que cela était possible. Mais il y avait beaucoup de choses sur la famille de Karot dont personne ne se doutait ici à Poudlard. Mais il y avait beaucoup de secrets que le jeune ne pouvait pas encore se permettre de dévoiler, il n'avait pas le droit et encore moins l'envie de le faire. Déjà qu'il venait de révéler à une Dragonne un de ses secrets ou plutôt, c'était ce qu'il allait faire en tant que réponse à la question de cette dernière qui avait parlé dans sa langue maternelle dont Karot avait tout compris puisque c'était aussi la sienne dans un certain sens.

"Enchanté Rexia, tu es encore jeune il semblerait. Je suis le réceptacle de deux Dragons que tu connais sûrement si tu connais les légendes de notre race, Ten et Ryuu. Ça te dit quelque chose ? "
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptySam 23 Juil - 22:49

    Rexia, bien qu'elle ne déteste pas les humains, trouvait souvent à redire chez-eux... ils étaient petits, maigrichons, elle trouvait qu'ils sentaient mauvais, et bien des choses que beaucoup d'espèce pouvaient trouver si désagréable chez une race totalement différente de la leur... mais elle était prête à quand-même accorder un sacré bon point au deux-pattes qui se trouvait face à elle : il était drôlement courageux, ou en tous les cas, avec une parfaite maîtrise de lui-même. La dragonne avait passée une grande partie de sa vie auprès des humains, même lorsqu'elle vivait encore dans sa réserve naturelle en Roumanie, et certains avaient déjà dus subir le même genre d'examens qu'il venait de recevoir... a beaucoup d'entre-eux, elle leur avait tournée autour, les avait flairée de cette façon, afin d'apprendre l'identité de leur odeur. Les parfums étaient chez les dragons aussi important que les prénom, d'ailleurs, à travers tous les habitants de Poudlard, elle reconnaissait les sorciers mieux par son flair. La plupart avaient eus peur, certains étaient même partis en courant, croyant qu'elle voulait les manger... mais lui, il resta particulièrement calme, immobile, il accepta sans broncher qu'elle l'identifie de cette façon. Il ne laissa même pas échapper la si reconnaissable odeur de la peur... a la limite, il sembla juste un peu stressé, tendu, mais sans plus. Et pour cela, il réussit à gagner le respect de la jeune cracheuse de feu, en comptant en plus le fait qu'elle ressentait en lui la plus grosse puissance dragonnique qu'elle n'avait jamais ressentit chez qui que ce soit, même pas chez les plus anciens membres de son espèce qu'il lui était déjà arrivé de croiser.

    D'ailleurs, elle se sentait un peu perdu, de ressentir une telle force dans un corps aussi petit. Elle se demandait comment il arrivait à faire pour supporter tout-ça sans exploser. A nouveau, et toujours d'une voie parfaitement compréhensible, pour un humain, comme si il arrivait à pousser les mêmes grognements qu'elle, à faire les même gestes, à laisser émaner les mêmes odeurs, le bipède se mit à lui parler... il lui expliqua qu'en fait, elle s'était trompée : il n'était absolument pas une nouvelle race, un étrange croisement conçu par la nature, alliant les deux-pattes et les dragons, ni un de ses semblables, un ancien qui se serait servit d'une puissante magie pour changer son enveloppe extérieur... contrairement à ce que pouvait pensé la plupart des sorcier, il n'y avait pas que les baguettes qui pouvaient jeter des sorts aussi puissants... mais en réalité, lui, il était une sorte de coquille, un porteur en qui vivait les âmes de deux dragons, comme un gardien pour les esprits de deux des plus puissants et des plus anciens lézards géants cracheurs de feu qui n'aient jamais régnaient sur la terre et dans le ciel. Rexia quitta quelques seconde celui avec qui elle bavardait des yeux, levant le museau en l'air... en fait, elle était en train de réfléchir, avec un petit geste, un peu comme lorsqu'on se gratte la barbe chez ceux qui en ont. Est-ce qu'elle connaissait Ten et Ryuu ?

    Oui, cela éveillait un petit quelque-chose dans sa mémoire. Mais plutôt qu'un véritable savoir, une connaissance sur l'histoire des dragons, c'était plutôt un souvenir, un souvenir lointain, si lointain qu'elle n'était même pas certaine qu'il s'agissait du sien. C'était plutôt un souvenir transmis par ses parents, alors qu'elle n'était encore qu'un embryon en formation à l'intérieur de son oeuf. Oui, c'était bien-ça... mais bon, même si son savoir sur ses deux figures dragonniques n'étaient pas complet, elle savait devant quel genre de créature elle se trouvait. Elle répondit donc, la voie désormais empreinte à un profond respect, un respect qu'elle n'avait encore jamais eue pour un deux-pattes, semblant oublier qu'il venait de la déranger pendant qu'elle se reposait...


    *" Ses noms ne me sont effectivement pas inconnus, mais c'est un souvenir lointain, transmis par ma mère à travers la mémoire ancestral de mes ancêtres... "* En effet, ceux qui connaissaient ne seresse qu'un minimum les dragons, savaient que chaque nouvelle génération de petits, grace à un procédé à la fois psychique et magique, recevait les mémoire de ceux qui les avaient précédés dans leur lignée. C'était là un moyen que la race avait de survivre, c'était une sorte de second instinct, et il permettait aux dragonneaux devant grandir sans leurs parents, pour une raison ou pour une autre, d'avoir une chance de s'en sortir malgré tout *"... cependant, j'en sais suffisamment pour savoir que Ten et Ryuu sont deux dieux dragons, nos ancêtres à tous. Alors... "* La jeune femelle fit quelque-chose qu'elle n'avait encore jamais fait : elle pliat... elle s'agenouilla sur ses pattes de devant, les serres droites vers l'intérieur, les gauches tendues en avant, et elle s'inclina si bas de le dernier descendant de la lignée Dragon que son nez fut chatouiller par des brins d'herbes qui entrèrent dans ses naseaux. Elle réussit à réprimer un éternuement, et resta ainsi quelques seconde, exposant sa nuque couverte de pointes, en signe de confiance... c'était quand-même une partie où un mauvais coup pouvait s'avérer mortel, même chez elle... de respect, et de soumission envers les deux dieux. Puis elle se redressa, planta à nouveau ses yeux dans ceux du garçon aux cheveux de paille, et termina par *" C'est également pour moi un immense honneur de vous rencontrer, Ten et Ryuu. Ainsi que toi, Karot Dragon, Porteur des Âmes des Dieux. D'ailleurs, hum... "* Elle hésita un peu, puis finalement se lança, sa curiosité l'emportant sur son respect. Comme l'avait Karot, elle était encore jeune, difficile à réprimer, la curiosité, à son âge... *" Si ce n'est pas indiscret, comment deux dieux peuvent-ils vivres dans le corps d'un être-humain ? "*
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptyJeu 18 Aoû - 17:00

Ce que venait de lui faire la jeune Dragonne qu’était Rexia était quelque chose d’assez effrayant pour la plupart des Humains qui subissaient cela… Et vous savez pourquoi ? Parce que les Humains avaient peur de ce qu’ils ne connaissaient pas, ou plutôt dans le cas présent de ce qu’ils ne comprenaient pas… C’était bien dommage car c’était à cause de cela qu’ils semaient toujours la destruction. Lorsqu’ils avaient peur de quelque chose, les personnes humaines n’avaient que deux réflexes principaux pour la plupart, soit ils évitaient cette chose à tout prix, soit ils faisaient tout pour la détruire afin qu’elle ne devienne jamais un problème… D’autres personnes au contraire se trouvaient être très courageuses et c’était par exemple le cas du jeune homme qu’était Karot mais c’était normal quand on savait qui il était en réalité… Une personne connaissant les Dragons les plus puissants de la race ne pouvait pas être effrayée par une jeune Dragonne qui faisait quelque chose de parfaitement naturel.

Pour tout vous avouer, être le porteur de deux Dragons aussi puissants que Ten et Ryuu avait vraiment été dur au début… Karot avait failli mourir plus d’une fois et si son père n’avait pas été là pour tout lui apprendre du début à la fin… Il serait sûrement mort aujourd’hui, bien sûr, les choses n’avaient pas été directes quant à l’apprentissage de la maîtrise de ces deux Dragons… Il l’avait d’abord préparé mentalement et physiquement sans même que le jeune homme ne s’en rende compte, pour ce genre de choses son père était vraiment très fort et c’était aussi pour cela qu’il était aussi considéré comme un très bon professeur par son fils. Le jour où il avait découvert qu’il était le porteur de deux Dragons aussi puissant, le jeune homme n’y avait pas directement cru… Du moins pas avant qu’ils ne se manifestent d’eux-mêmes peu de temps après que son père ne lui ait dit qu’ils étaient en lui… Quel choc cela avait été pour lui si vous saviez. Imaginez simplement le choc que cela peut faire, si possible.

Le respect qui apparut dans la voix et dans le regard de Rexia toucha profondément le jeune homme… Ten et Ryuu étaient aussi ravis que les Dragons n’aient pas perdus leurs bonnes manières contrairement à une grande partie des humains qui n’avaient plus aucun respect pour leurs ainés. Dans un certain sens, même si ils étaient des Dieux, ils s’en moquaient un peu d’être considérés avec le respect qu’on devait à un Dieu… Ils voulaient être respectés par rapport à leur âge et leur puissance, et aussi par rapport à ce qu’ils avaient fait pour toute la communauté des Dragons, ce qui faisait beaucoup vous ne pensez pas ? Quant à Karot, il s’en moquait d’avoir une quelconque reconnaissance à part de la part de son père car il savait de toute façon ce qu’il valait. Il y avait beaucoup de personnes qui l’appréciaient et plus mais il devait aussi sûrement en avoir un grand nombre qui le détestaient carrément. Enfin, comme dit précédemment, le jeune homme ne s’occupait pas de tous ces détails futiles.

Bien sûr, cela n’était pas très étonnant que Rexia ne connaisse pas Ten et Ryuu d’elle-même… Elle était vraiment jeune et cela faisait longtemps qu’on ne parlait plus d’eux, depuis qu’ils avaient volontairement disparus en fait. Mais tous les ancêtres des Dragons de la génération de Rexia avaient connus directement ou non Ten et Ryuu, et la légende de ces deux Dieux-Dragons avaient été transmises de génération comme la plupart des informations importantes l’étaient… Le procédé par lequel cela s’exécutait n’était pas très compliqué en définitif, il se nommait simplement la mémoire ancestrale et comme son nom l’indiquait c’était la mémoire des parents qui étaient transmises à leurs enfants alors qu’ils n’étaient encore que dans leurs œufs. Ten et Ryuu avaient aussi une mémoire ancestrale mais elle était incroyable… Ils étaient de toute façon immortels au cas où vous ne le sauriez pas, alors leur mémoire ancestrale risquait de prendre encore beaucoup d’ampleur.

Ce que fit ensuite Rexia étonna Karot pour tout vous dire, elle pliât comme on disait… Ou si vous préférez, elle s’inclina en signe de respect. Dans un certain sens, ce n’était pas vraiment choquant mais cela faisait tellement longtemps que Ten et Ryuu n’avaient pas vu cela qu’ils furent vraiment étonnés par cela, et Karot aussi du coup, logique non ? Mais surtout, que les jeunes Dragons aient encore un tel respect comme dit précédemment… C’était vraiment quelque chose qui rendaient les deux Dieux-Dragons fiers des descendants de leur race. Lorsqu’elle parla, Karot l’écouta avec son sourire habituel mais il sentait qu’elle voulait dire quelque chose… Seulement, elle semblait hésiter pour une raison ou une autre, lorsqu’elle se décida enfin à poser sa question, le jeune homme comprit pourquoi elle avait tant hésité et cela le fit encore plus sourire. C’était une très bonne question me direz-vous, c’était même une question que lui-même s’était posé lorsqu’il s’était rendu compte qu’il possédait ces deux Dragons.


"Tout d’abord, laisses-moi te dire que tes ancêtres sont très fiers de toi. Tu as un comportement exemplaire. Pour répondre à ta question, j’ai hérité de mon père de sang de Dragon… En fait, quelques générations avant la mienne, un de mes ancêtres a affronté Ten et Ryuu pour une raison qui m’est inconnue… Il a bien entendu perdu, mais pour saluer sa bravoure, les deux Dieux-Dragons lui ont laissé la vie sauve et ont promis d’être le symbole de sa famille jusqu’au jour où quelqu’un serait assez fort pour être digne de les contrôler. Et j’ai été formé pour être ce quelqu’un. Ce qui fait que je suis capable d’être le porteur de ces deux Dragons est dû au fait qu’à cette époque, en guise d’assurance… Mon ancêtre a donné son œil tandis que les Dragons lui ont donné leur sang, j’ai donc du sang de Dragon dans les veines. Voilà pourquoi. Et comme j’ai été entraîné depuis ma plus tendre enfance pour être le digne héritier de ma famille et grâce au mélange du sang de mon père et de ma mère, j’ai été jugé comme le seul digne de contrôler ces Dragons à la perfection. Voilà, mon histoire. Mais ne crois surtout pas qu’ils sont de simples instruments, nous sommes amis, alliés et compagnons de bataille avant toute chose."

[Désolé du retard]
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptySam 20 Aoû - 11:52

[Ce n'est pas grave du tout Wink ]

    La jeune dragonne aux écailles de rubis aurait sans doute put être très sceptique si le bipède face à elle s'était juste contentait de lui raconter cette histoire, car jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais crue en une puissance supérieur telle que celle que possédaient Ten et Ryuu... elle n'avait jamais crue en les dieux, à la fois parce qu'elle n'avait encore jamais était témoins du moindre phénomène divin, ni elle, ni même les ancêtre dont elle réussissait à lire les souvenirs, et également par une espèce de fierté personnelle. Effectivement, les dragons étaient déjà les êtres les plus puissants qui avaient imposés leur règne sur la terre, dans le ciel, et même pour certains dans les mers, selon la race dont on pouvait parler... elle ne comptait pas les humains au niveau puissance, même si ils arrivaient à faire faiblir ces seigneurs à écailles, car contrairement à eux, ils se bataient avec une baguette magique, et non simplement avec les armes que leur avait offerte la nature. Les dragons déjà considéraient comme des dieux par les autres bêtes, par leurs proies, alors imaginer qu'une force plus forte que la leur ait pue être créée par la nature avait été jusqu'à aujourd'hui impossible à ses yeux. Jusqu'à ce que l'odeur de Karot ne vienne s’immiscer dans ses naseaux. Elle savait qu'il ne mentait pas, car déjà, il n'émanait pas de lui la puanteur du mensonge, et en plus, elle sentait sortir de lui une telle puissance qu'elle était certaine que si celle-ci avait pue sortir de son corps, elle aurait bruler Poudlard, ainsi que toute la forêt interdit, avec une chaleur aussi ardente que le soleil lui-même.

    Rexia acceptait donc de reconnaître l'erreur qu'elle avait commise en se croyant toute puissante, elle, ainsi que tous les membres de son espèce. A partir de cette nuit, elle était prête à croire en l'existence des dieux, et à avoir pour eux autant de respect que ce qu'ils méritaient d'avoir. Car en effet, la dragonne était fière, elle n'aimait pas se faire rabaisser, elle n'aimait pas obéir à des ordres ou se faire enfermer ou attacher... bien qu'elle le soit actuellement, mais elle arrivait à le supporter, puisque de toute façon, elle ne pouvait pas détruire la chaîne qui la maintenait à sa place que les humains considéraient comme légitime... mais elle était prête à se soumettre et à obéir lorsqu'elle rencontrait un être bien plus fort qu'elle, surtout lorsque celui-ci appartenait à une race de dragon. La seule chose qui étaient dommage, c'était qu'elle ne respectaient pas Ten et Ryuu pour les raisons que ceux-ci espéraient, car elle ignorait encore tout ce qu'ils avaient pu faire durant leur ancienne vie... tout ce qu'elle savait d'eux, c'était qu'ils étaient des dieux, qu'ils étaient les ancêtres de nombreux dragons, et c'était-tout. Le respect qu'elle leur portait, la soumission dont elle faisait preuve face à eux, était un peu la même que si ils avaient fait partie d'une même meute de dragons, et que elle, elle avait été un simple membre du clan face à deux dominants. Elle les respectait comme étant ses supérieurs, ses alphas... mais ce n'était pas gênant pour elle, elle ne se santait pas humilier de se soumettre à la puissance de ces deux créatures spirituelle... en tout les cas, beaucoup moins que devoir se soumettre aux caprices d'une chaîne magique qui refusait de la laisser voler où bon lui semblait.

    La fille du vent aux écailles de sang remarqua que le deux-pattes semblait étonné par son geste, lorsqu'elle venait de s'incliner respectueusement devant-lui... oui, elle se doutait que cela devait être très étonnant de voir un dragon plier devant un humain, mais au font, ce n'était pas vraiment devant lui, qu'elle le faisait, mais devant les deux âmes qui partageaient la sienne, devant Ten et Ryuu. Lui... même si elle commençait à l'apprécier, à le respecter, c'était tout de même un respect un peu différent de celui qu'elle pouvait avoir pour deux dieux dragons. Rexia avait eue un peu peur de les vexer, en posant sa question, car cela était directement lié aux pouvoirs de ces dragons, et un lézard géant cracheur de feu était généralement très attaché à ses secrets... cependant, lorsqu'elle vit que les lèvres de Karot s'étiraient dans une grimace qu'ils appelaient "sourire", elle comprit qu'elle aurait droit à sa réponse, et la dragonne décida alors de se recoucher dans l'herbe, les pattes-avant croisées et la tête posée dessus... de cette façon, elle arrivait à peu près à la taille de l'humain, qui pouvait la regarder en face sans avoir à lever la tête, et elle était aussi confortablement installée pour écouter son histoire... la jeune femelle aimait bien les histoires, surtout qu'elle n'en avait plus entendue une intéressante depuis le jour où sa mère l'avait jetée hors du nid famillial. A l'époque, elle et son compagnon racontaient à leurs petits, à voie haute ou par images mentales, les épopées de leurs ancêtres, et leur propre voyage à travers le monde, avant qu'ils ne se rencontrent.

    Karot commença d'abord par lui dire que les deux dieux étaient fière d'elle, fière qu'elle se montre aussi respectueuse envers-eux... pourtant, pour l'écailleuse, c'était une chose normal. Mais elle fut tellement contente de l'entendre dire qu'elle ne put s'empêcher de faire vibrer sa gorge, d'où échappa un doux ronronnement, une façon qu'avaient les dragons de montrer leur contentement, et parfois, comme c'était le cas à ce moment-là, de dire "merci". Ensuite, il expliqua qu'il possédait la puissance d'avoir deux âmes de dragons en lui grâce à ses ancêtres. L'un d'entre-eux aurait un jour affrontée Ten et Ryuu... lui, il ne savait pas pourquoi, et Rexia non-plus, bien-sûr. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir son petit opinion, là-dessus...
    *La soif de pouvoir des humains*, songea-t-elle pour elle-même, pas à voie-haute, afin de ne pas risquer de vexé le porteur. Il n'aurait été qu'un simple humain, ça lui aurait été égal, mais vu qu'il était à moitié dragon, là, sur le coup, elle n'en avait pas envie. Mais selon-elle, son ancêtre avait dû tenter de tuer les deux dieux pour cette seule et unique raison : le pouvoir. C'était une question qui revenait souvent, chez-eux : pourquoi les humains en quête d'une gloire éphémére s'en prenaient-ils toujours au dragons ? Fin bref, elle pensait que l'ancêtre de la famille Dragon avait dû faire cette erreur pour la gloire et la puissance, tout simplement. Mais l'histoire ne s'arrêtait pas là. Ten et Ryuu avaient bien-sûr gagné... il était difficile pour un simple humain de tuer deux dragons, alors si en plus ceux-ci étaient des dieux... mais il avait gagné leur respect, alors, pour le récompenser, il l'avait laissé vivre, et lui avait offert leur sang, en échange d'un oeil. En bref, les dieux avait offert leur esprit à la famille de cet humain, jusqu'à ce qu'un petit suffisamment puissant pour les contrôler, comme c'était le cas de Karot, naisse, et puisse ainsi fusionner son âme avec la leur.

    La bête avait suivit son histoire jusqu'au bout, sans le couper, buvant ses paroles. Il y avait bien-sûr une chose qu'elle ne comprenait pas : comment deux dieux aussi puissants qu'eux avaient pus décider de s'offrir à des humains ? Elle, même si elle en croisait un humain capable de ce genre d'exploit, elle n'irait pas jusqu'à lui donner son âme... mais elle se refusa à leur poser la question. La raison de ce geste était sans-doute personnelle, et elle ne voulait pas paraître non-plus trop curieuse, voir insolante. Surtout qu'elle avait d'autres questions, en réserve. Rencontrer Ten et Ryuu égayait sa curiosité, et elle voyait en eux un moyen d'en savoir un peu plus sur sa propre espèce. Alors, lorsque Karot eu finit, elle se redressa un peu, sans le quitter des yeux, et lui dit, très sincérement :


    -Tu n'es pas obligé de me préciser que tu ne traite pas mes dieux-ancêtres comme des esclaves, je sens bien que tu n'es pas ce genre d'humain. Sache une chose, Porteur des Dieux : puisque le sang de notre espèce coule en tes veines, à partir de ce jour, je te considérerait comme un de mes frères-d'écailles... frères-d'écailles étant un terme dragonnique dont les dragons se servaient entre-eux, un surnom affectueux, signifiant "frère de race"... et si un jour, tu as besoin d'aide, n'hésite pas à m'appeler. Elle lui accorda un léger clin d'oeil. Je ne te demanderais qu'une seule chose, en échange... elle se recoucha sur ses pattes, et termina en disant : tu peux me raconter d'autres histoires sur Ten et Ryuu ? J'aimerais bien en savoir plus sur nos dieux...
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MessageSujet: Re: Baignade sous le Couchant... [Libre]   Baignade sous le Couchant... [Libre] EmptyVen 4 Nov - 14:04

[Encore toutes mes excuses x/.]

Une histoire pour le moins extraordinaire vous ne pensez pas ? Dur à imaginer qu'un Humain puisse être l'émissaire de Dieux-Dragons, surtout pour un membre de cette race si prestigieuse... Enfin, Karot n'était pas vraiment un humain mais plutôt un Sorcier qui en plus de cela possédait du sang de Dragon, pas étonnant qu'il soit si particulier vous ne pensez pas ? Et puis, quand on était soi-même membre d'une race supérieure bien que réduite, pour certains membres de celle-ci, à l'esclavage car les dresseurs de Dragons n'étaient pas tous gentils, il y en avait peu qui essayaient vraiment de comprendre les Dragons en définitif, c'était vraiment difficile de croire qu'il était possible qu'il existe une divinité au-dessus de nous-mêmes... Pour résumer, Ten et Ryuu étaient les Dieux-Dragons suprêmes, il n'y avait rien au-dessus d'eux, en tout cas rien en rapport avec les Dragons, ils connaissaient les autres Dieux et cela était vraiment impressionnant. Karot ne se serait jamais douté qu'il était lui aussi une sorte d'élu, l'élu de la race Dragonnique malgré qu'il possède du sang humain, vraiment étrange... Peut-être l'effet de ce qu'on pourrait qualifier de métissage.

Enfin tout le monde faisait des erreurs de nos jours, et puis depuis toujours en définitif. Tout ce qui comptait était d'être capable de reconnaître chacune de celles-ci. Karot avait beau être le réceptacle de Dieux-Dragons, il les trouvait parfois toujours aussi insaisissables, c'était à ni rien comprendre, je peux vous l'assurer... Mais bon c'était comme ça et pas autrement de toute façon. Est-ce que vous savez à quel point les Dragons étaient une race fière ? Oui, mais savez-vous seulement pour quelle raison ? Imaginez que vous êtes considéré comme un membre des Seigneurs des Cieux, de la Terre ou même de la Mer et que vous vous retrouviez soudainement à la place d'une simple bête de foire, limite en camisole... Vous voyez l'effet que cela procure ? Eh bien, ce n'est rien par rapport à ce que les Dragons ressentent lorsqu'on interdit de conquérir leur ciel. Mais n'allez pas croire qu'il était question d'anarchie dans le Ciel, il y avait aussi une hiérarchie bien établie, les Dragons étaient les Dieux des Cieux, les Aigles étaient les Rois des Cieux et j'en passe car je doute que cela vous intéresse.

Vous avouerez que même lorsqu'on était le réceptacle, dans un certain sens, de deux Dieux-Dragons, il était toujours très étonnant de voir un Dragon se soumettre à ce point devant un humain même si il était évident que cette soumission était adressée à Ten et Ryuu. Mais aucune prétention à avoir, le jeune homme aurait fait pareil devant une puissance supérieure à la sienne, celle de son père avant par exemple. Révéler ses secrets était quelque chose d'assez difficile pour un Dragon, pour ne pas dire impossible pour beaucoup d'eux mais... N'oubliez pas que Ten et Ryuu étaient à la base de beaucoup de choses concernant les Dragons donc... Beaucoup de choses venaient en définitif d'eux et de leurs... Secrets si on pouvait les appeler ainsi mais... Il y avait bien sûr des choses qu'il ne pouvait révéler car ces derniers ne voulaient pas et que Karot n'aimait pas aller contre leur volonté. Comme le jeune homme était prêt à raconter à la jeune Dragonne ce qu'elle voulait savoir, il était bien logique qu'elle se mette dans une position plus confortable et plus propice à écouter une histoire des plus intéressantes, comme vous le devinez peut-être vous-même.

Alors... Comment deux Dieux-Dragons pouvaient ne pas être fiers des descendants de leur race lorsqu'ils étaient aussi respectueux ? Vous êtes bien d'accord que cela est impossible vous aussi hein ? Nous sommes plusieurs comme cela, mais pour en revenir au sujet... La satisfaction de Rexia fut amplement désigné par le ronronnement qui s'échappa de sa gorge après qu'elle aie fait vibré cette dernière de façon à dire merci. Pourquoi ? C'était une question qui tracassait souvent Karot mais il n'avait jamais eu de réponse que ce soit de la part de son père, qui le savait par son propre père ou de la part de Ten et Ryuu... Il n'était pas encore, voilà ce qu'ils ne faisaient que de lui répéter, mais quand est-ce qu'il serait temps hein ? Il était impatient de connaître l'histoire de sa famille comme l'avaient été tous ceux qui l'avait précédé sauf que lui... Il devait attendre un peu plus car il était celui qui avait le pouvoir de fusionner son âme avec celle de Ten et Ryuu... Celui que tous attendaient depuis l'affrontement entre les deux Dragons et l'ancêtre de Karot, que de responsabilités pour un si jeune homme.

Le jeune Karot n'avait pas été coupé une seule fois par la jeune Rexia qui semblait avoir assimilé toutes ses paroles avec une attention qui était rare, et digne d'une personne vraiment intéressée ce qui faisait autant plaisir à Ten et Ryuu que ça faisait plaisir à leur moitié en définitif... Car, c'était bien comme cela qu'il pouvait être considéré, ils étaient chacun la moitié de l'autre, Karot faisait désormais parti de Ten et Ryuu et eux faisaient parti de lui depuis un petit moment déjà. Elle semblait vraiment curieuse et il y avait vraiment de quoi, Karot aurait été dans le même état si les situations s'inversaient, ou peut-être que le mot rôles serait plus approprié. Karot fut très heureux quand il sut avec exactitude ce que pensait la dragonne de lui, Rexia savait qu'il n'était pas du genre à réduire en esclavage des Dragons ce qui était déjà bon signe et elle le considérait désormais comme un frère-d'écaille, ce qui était très affectueux dans le langage dragonnique. Elle lui dit aussi qu'il pouvait aussi compter sur elle. Elle voulait aussi connaître d'autres histoires sur Ten et Ryuu. Alors Karot leur laissa la place et ils lui racontèrent leurs aventures, des plus périlleuses aux plus drôles. Les dernières étant surtout celles avec la famille de Karot. La nuit était bien avancée quand les récits se terminèrent, mais il en restait encore tellement... Il fallait cependant rentrer, Karot sourit à la Dragonne.

"Bon, je dois rentrer Rexia. A la prochaine, je repasserais peut-être demain. Dors bien."
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